Paradoxe gémellaire

Quand une décision  s'impose

Il était une fois, un jeune homme qui se prénommais Zak. Zak était un jeune scientifique talentueux mais également passionné d’histoire. Il avait pour projet de découvrir le passé, non pas à travers des récits mais de ses propres yeux.  C’est ainsi qu’il décida de monter une équipe de chercheurs et de scientifique afin de mener à bien un projet unique en son genre.

 Selon lui, une fois la réussite de ce projet le monde ne se serait plus jamais le même. Il voulait que chacun puisse un jour redécouvrir le passé tel qu’il était. Il n’avait aucunement l’ambition de changer le passé, car bien évidemment changer le passé, revenait à changer le futur.

Pendant des années, il travailla d’arrache-pied afin de réaliser ce rêve, entre les nuits blanches, les schémas de la machine, les calculs pouvant permettre une telle prouesse, la tâche semblait relever de l’impossible, mais son ambition si grande allait lui permettre passer outre toutes ces barrières.

Après 10 ans de travail acharné, il commençait enfin à voir une lueur d’espoir. Ce projet, qui était sorti tout droit de son imagination, ce projet que tous pensaient irréalisable, prenait enfin forme. La machine était terminée, les calculs étaient prometteurs quant à la réussite. Il était temps de passer aux premiers essais.

Ce projet étant si cher pour lui, le doute sur qui allait être le premier « cobaye » ne se posait pas. Il était sûr de lui, il avait tout étudié dans une précision chirurgicale, chaque détail était vu et revu pour s’assurer la réussite de ce projet.

Le dernier détail, et pas des moindre était de choisir l’époque qu’il voulait observer. Sur toute l’histoire, la partie qui le prenait le plus aux tripes était l’époque des Temps modernes. Entre l’invention de l’imprimerie qui as permis de facilité la diffusion des idées et des connaissances au cours de la Renaissance. Mais également la période des Lumières avec la création de l’Encyclopédie.  Cette époque était l’une des plus riches à ses yeux, même si cette époque avait également apporté son lot de malheur.

La machine étant prête, l’époque choisit, il ne lui restait plus qu’à faire le grand pas. Il était prêt, il demanda à ses collèges de démarrer la machine.  En un clin d’œil et sous les yeux ébahis de tous la machine semblait fonctionner, une sorte de portail s’ouvrit alors. La machine était programmée pour qu’il puisse retourner automatiquement à son époque au bout de 12 heures, il était midi, il devait donc pouvoir revenir à minuit. Pour sa propre sécurité il était relié via un bracelet avec le temps présent, bracelet qui allait également noter chacun de ses relevés vitaux.

Tous les paramètres étaient dans le vert, d’un hochement de tête un des scientifiques lui fit comprendre qu’il pouvait alors se lancer. Il prit alors une grosse bouchée d’oxygène, ferma les yeux, il était tendu à la fois par le stress mais également par l’excitation. Et sans réfléchir plus longtemps il traversa le portail et disparu, la machine s’éteint alors et tous sautèrent de joie en fêtant leur réussite.  Même si le contact était coupé entre Zak et les scientifiques, ils avaient à leur disposition le bracelet pour tracer et suivre l’état de santé de Zak qui semblait bel et bien en forme.

Il ouvrit les yeux et sur son visage se dessinait un regard empli de bonheur, son cœur palpitait de bonheur, il avait réussi, il allait pouvoir enfin réaliser son rêve. Il regardait autour de lui, tout était exactement tel qu’il l’imaginait, la ville pittoresque, les passants, les calèches et leurs chevaux. Même dans ses rêves les plus fou, rien n’était aussi réaliste que cette vision qui lui faisait face.

Il commençait alors à déambuler dans les rues tel un fantôme car sa présence ici n’était qu’illusoire. Rien ni personne ne pouvait interagir avec lui. Il avait construit sa machine afin de ne jamais transgresser cette règle d’or : toute interactions étaient formellement prohibé.  Durant sa balade, il découvrait, ou du moins redécouvrait le passé avec un plaisir inouïe mais quelque chose le perturbé. Il avait l’impression que les passants le regardaient, le dévisageaient, or cela ne devrait pas être possible.  Il essaya de faire abstraction de cette pensée, il se disait que cela était peut-être son imagination et essaya de profiter pleinement de son excursion.

Il continuait sa visite mais cette sensation, devenait de plus en plus oppressante. Il était persuadé qu’on le voyait, il décida alors de se cacher des yeux de la foule le temps de se ressaisir. Il se mit à couvert dans une petite ruelle ou on ne pouvait pas le percevoir, quand tout d’un coup quelqu’un l’attrapa par derrière, et l’assomma.

A son réveil, il était dans un cachot, menotté. Il ne comprit pas pourquoi mais cela allait lui causer de réel problème. Il venait de modifier le cours du temps. Dans son esprit, lui venaient alors un milliard de question. Il était perdu, outre les questions temporelles, il se demandait également pourquoi il a été arrêter. Puis tout d’un coup une voix l’interpela et lui fit sortir de ses pensées. Un autre prisonnier était présent, il était tellement absorbé par ses réflexions qu’il ne l’avait pas remarqué.

Son compagnon de cellule ne semblait pas être une personne mauvaise, mais au vu de sa situation il n’osait pas lui parler, il avait déjà modifié le temps il devait faire le moins d’échange possible.
Mais celui-ci lui piqua sa curiosité, en effet dans son discours il lui expliqua qu’il pensait que tout était fichu, mais que le voir ici, le rassurait. Zak ne compris pas de quoi il parlait mais décida de l’écouter.
Cette personne qui se nommait Achille était un membre d’un groupe de rebelle, groupe dont Zak n’avait pas entendu parler au cours de ses recherches historiques pourtant plus que poussées.

Achille ne comprenait pas pourquoi Zak ne lui répondait pas mais s’en fichait, il avait un compagnon pour s’occuper cela lui suffisait. Il s’amusait même de répéter à Zak de ne pas s’en faire car ils allaient bientôt sortir d’ici, très bientôt même. Comment pouvait-il être si persuadé ? Quel plan mijotait-il ? Zak était perdu, mais cette information pourtant incertaine le rassurait pourtant. En effet sa priorité était de sortir d’ici, tout plan était bon à prendre.

Le temps passait et les deux comparses restaient dans un silence profond. L’un avait le sourire aux lèvres et semblaient plus que serein, l’autre quant à lui était perturbé et se demandait comment il allait pouvoir sortir de cette situation. Et alors qu’il était perdu au plus profond de ses songes, un bruit sourd se fit entendre au loin. Les gardes se mirent à crier et à essayer de contenir ce phénomène. Tout d’un coup Achille sortit ces mots « enfin, ils m’ont bien fait patienter » et alors que Zak fu perturbé par ce tumulte, le temps qui s’était figé reprit son cours et les évènements se succédèrent d’une vitesse inouïe.

Les cris des gardes laissèrent place à l’arrivée massive d’un groupe tous encapuchonnés qui repoussaient tout sur leur passage tel des bulldozers. Ils semblaient plus que préparé, tout se passa dans une chorégraphie d'une précision qu'il n'avait jamais observée. Ils ouvrirent les cellules une à une, libérant chaque prisonnier tout en les mettant en sécurité.

Arriva le tour d’Achille et Zak, un des individus ouvra la cellule, et Achille lui lâcha ces mots « Je pensais que tu m’avais oublié », sans un bruit, il démenotta Achille et arriva face à Zak, Son regard se figea sur lui pendant quelques secondes, et bien que Zak ne puisse voir son visage, il ressentit une pression intense émanant de ce regard. Une fois tous les prisonniers détachés, le groupe fit sortir tout le monde et s’enfoncèrent dans la forêt. Zak ne pouvait pas se défaire du groupe qui l’encerclé et se retrouva obligé de les suivre malgré lui. Le chemin était très escarpé, et Zak avait un peu de mal à suivre, lui qui n’avait guère de conditions physiques. Cependant le groupe soudé le guida parmi les obstacles sans jamais le laisser derrière. Il était notamment accompagné d’Achille qui lui tendais régulièrement la main, toujours dans une quiétude absolue.

La route dura plus d’une demi-heure, ils s’enfoncèrent de plus en dans la forêt jusqu’à arriver face à quatre grands arbres. L’individu qui avait libéré Zak et qui été en tête de file, exécuta un bruit avec une objet très étrange, le son ressemblait fortement à un mélange entre un sifflement et un bruit d’oiseau. A peine le son résonnait dans cette forêt vierge que de chaque arbre des cordes tombèrent, et tout le groupe se mit à grimper à une vitesse folle. Zak suivit d’Achille avait un peu de mal, mais réussit malgré tout arrivé au sommet. Et quel ne fut pas sa surprise, un camp avec de nombreuses cabanes avaient pris vie dans ces hauteurs. De nombreuses personnes avaient créé leur propre village dans ces feuillages. Une vie qui semblait tout à fait classique, des hommes, des femmes et même des enfants résidaient dans ces cahutes.

Tout en suivant le groupe vers l’un de ces abris, Zak avait de nouveau cette sensation bizarre, les personnes qu’ils croisait sur sa route semblaient le dévisager. Cependant si lors de son passage dans la ville les individus l’épier avec un regard de peur, ici il ressentait plus un regard d’admiration, ce visage semblait les rassurer.

Arrivé à la fin de ce parcours, Zak se retrouva face à une habitation différente, une grande salle en bois qui se dénotait clairement de toutes celles qu’il avait pu rencontrer. Celle-ci situé en hauteur offrait un panorama sur toute la forêt, il comprit qu’il faisait face au quartier du chef. Qui était-il d’ailleurs ce chef ? L’espace d’un instant, la curiosité reprit le dessus et il avait hâte de faire cette nouvelle rencontre, oubliant presque que sa présence en ces lieux était en elle-même un énorme problème.

Il était là face à ce bâtiment et fut rapidement ramené à la réalité par Achille qui lui fit signe d’entrer en ces lieux. Une fois à l’intérieur, il remarqua une table immense ou chacun de ces individus prirent rapidement place, la personne qui l’avait sauvé au cachot prit la place centrale, il n’y avait plus de doute le chef c’était lui. Une fois tous assis, Zak s’exécuta également, tous enlevèrent leur capuche laissant place à leur visage éclairé par des bougies de part et d’autre de la pièce. Tout en regardant le visage de chacun, Zak fu prit d’un étonnement lorsque son regard croisa le faciès du chef…cette personne était son portrait craché, un sosie parfait, la seule et unique différence était leur coupe de cheveux mais mit à part ce détail tout était similaire.

Zak était plus que surpris et resta bouche bée. Même s’il ne comprenait pas exactement pourquoi il avait un sosie aussi parfait à cette époque, il comprit cependant pourquoi les gens le regardait avec autant de crainte ou encore d’admiration…Ce visage était le sien, ou du moins le même.  Et sa stupeur ne s’arrêta pas là, lorsque celui-ci se mit à parler il crut s’entendre. Il voulait bien croire au hasard mais pour lui-même le hasard a ses limites.

Pendant que l’assemblée faisait son rapport Zak était perdu lui dans ses pensées, il repensait à tout ce qui s’était passé depuis son arrivée.  Lui qui était pourtant si sûr de son expérience, commença clairement à douter de la réussite de celle-ci et commença à craindre pour son futur et pour le passé.

Persuadé d’avoir modifié le temps Zak avait besoin de plus d’information sur ce fameux sosie pour s’en assurer. Il sorti alors de sa bulle et écouta attentivement le discours de celui-ci. Ce personnage était très éloquent et son discours avait le potentiel de faire craquer même les plus récalcitrant.

Puis dans son discours il fu coupé par Achille, qui lui fit part de nouvelles informations qu’il avait pu recueillir avant de se faire attraper. Selon lui, dans exactement dix jours, le dirigeant de la ville allait organiser une sortie. Cette apparition face au peuple était une occasion en or, lui qui était toujours en sécurité au sein de sa résidence extrêmement bien gardé. Il était indispensable pour eux de mettre leur plan en exécution à ce moment précis. Le but était simple : capturer le souverain, l’emprisonner et le forcer à capituler et de laisser le pouvoir au peuple.

Après une longue discussion, l’assemblée fut dissoute et chacun reparti de son côté, avec pour objectif la préparation de leur ultime mission. Zak, sortit également et fu appelé par Achille qui lui proposa l’hospitalité dans son foyer, n’ayant nulle part où aller, il accepta et le remercia. Il suivit Achille jusqu’à son domicile, sans un seul échange. Zak était trop perdu dans ses songes, à réfléchir aux problèmes qu’il avait engendré pour parler. Achille quant à lui, ne dit rien, et semblait comprendre et accepté le comportement de Zak. Malgré toutes ces problématiques il se disait que d’ici quelques heure ce calvaire allait se terminer, en effet, d’après ses calculs il allait d’ici quelques heures retourner à son époque. Il savait que ses actes même infimes allaient peut-être modifier son présent mais il avait espoir que ces changements resteraient des changements mineurs.  

Arrivé au domicile, Achille lui montra l’endroit où il allait dormir, sans insister et partit de son côté. Zak épuisé par cette journée intense, se laissa aller et s’écroula de fatigue. Tout état terminé, il poussa un dernier soupir, rassuré de retourner chez lui.

 A son réveil, il était sonné, il prit du temps pour ouvrir les yeux, mais une fois totalement éveillé, quel ne fut pas sa surprise qu’il avait face à lui non pas son laboratoire et les scientifiques, mais il était resté dans le passé, toujours chez Achille. Prit de peur, il sursauta et regarda son bracelet, il était pourtant intact et fonctionnel. Que s’était-il passé ? pourquoi il était toujours à cette époque ? et surtout comment allait-il pouvoir retourner à son époque ?  Tant de questions, mais si peu de réponse. Il n’avait pas le choix il devait se ressaisir, étant bloqué ici il n’avait guère le choix de faire avec. S’il fuyait le camp il passerait pour un espion et se ferait très rapidement rattraper et emprisonné.

La seule solution qui lui paraissait convenable était de resté et de récupérer le maximum d’information qui pourrait lui être utile. Sa première action, a été de se résigner à entrer en contact avec ce peuple.  Toute cette réflexion pourtant intense ne dura que quelques secondes, et il fut vite coupé par Achille qui lui adressa la parole.

Achille était déjà debout et lui proposa un petit déjeuné. A sa grande surprise, le muet Zak se mit à lui parler. Ils discutèrent pendant de longues heures de la situation du village, de celle de la ville, du règne en place et puis Zak à l’aise, commença à poser des questions sur leur chef.

Achille, lui raconta que Zéphyr, nom que portait leur chef était une personne très mystérieuse, il n’est pas originaire de la ville et personne ne sait réellement d’où il vient. Il lui confia également que Zéphyr n’était pas son vrai nom, mais qu’il l’avait oublié, comme tout le concernant et que ce nom était le seul élément qu’il arrivait à se souvenir, et qu’il a ainsi opté pour le prendre pour nom.  Et qu’en voyant la situation du peuple, il a décidé de créer cette rébellion il y de ça quelques années.

Il lui fit une dernière confidence, il était surpris lors de sa rencontre avec Zak car cette rencontre hasardeuse lui rappela celle avec Zephyr, également dans une cellule. Même si à l’époque son emprisonnement était mérité, il avait été attrapé en flagrant délit de vol. Cela lui rappela des souvenirs et décida de les faire part à Zak. Selon Achille Zephyr a été le précurseur de cette rébellion, il aurait fait face à la garde qui s’en prenait à une famille, il aurait agi et se serait prit au garde, ce qui lui a valu cet emprisonnement. Il osa ce que personne n’osait faire : tenir tête au pouvoir, et c’est ainsi qu’avec Achille à leur libération se seraient mis en quête de cette rébellion.

A la fin de leur discussion Achille lui tenu ces mots, j’espère que comme Zephyr tu sauras nous aider dans ce combat, je sens en toi de vraies valeurs humaines, j’en parlerai personnellement de toi au chef, si tu souhaites nous rejoindre dans cette noble cause, rejoint nous la réunion de ce soir. Il est temps de changer les choses. En attendant va visiter le village, prends le temps de te faire ta propre opinion. Réfléchit y ».

Sur ces mots Achille laissa Zak et partit, Zak quant à lui avait en tête d’innombrable questions sans réponse. Ne pouvant se résoudre à y trouver des solutions, il prit en compte la demande d’Achille et partit à la rencontre du village. A leur rencontre tous été enjoué de le rencontré, même s’il n’était pas Zéphyr en personne, tous lui firent un accueil digne de ce nom, et acceptèrent de répondre à ses questions. De villageois en villageois, il prit le temps d’approfondir ses connaissances sur ce lieu, la ville, leurs motivations, tout ce qui pourrait l’aider à mieux cerner ce qui se passe réellement en ces lieux. Il prit le temps de noter toutes les informations susceptibles de l’aider à résoudre ses propres problèmes.

Après une journée d’interrogatoire longue et fastidieuse, il retourna chez Achille et prit le temps de relire chaque mot, chaque information afin de faire la lumière sur la situation.  Les heures passèrent et il finit par se résoudre à une conclusion. Le seul probable et pouvant en quelque sorte expliqué l’inexplicable.

Il ne pouvait avoir une certitude parfaite mais tous les éléments étaient là. Il avait bel et bien modifié le passé, non seulement par sa présence mais également par celle de Zephyr. En effet, Zephyr n’aurait pas dû exister, sa présence même est un paradoxe dans le passé, son action lui risque de bouleverser le court du temps. Il devait bel et bien avoir une rébellion dans cette ville, le règne en place devait être mis à mal, mais pas avant une vingtaine d’année. Quel impact cette rébellion si précoce allait engendrer dans le futur ?

Maintenant que le flux temporel était modifié, que reste-t-il du futur tel qu’on le connait ? et qu’en sera-t-il s’il participe à cette opposition ? Est-il trop tard pour revenir en arrière ?  Que doit-il faire ? Peut-il seulement encore changé la donne ? Peut-il encore rentrer à son époque ? est ce qu’il pourra rentrer s’il résout ce paradoxe ? 

Il avait créé un paradoxe dans lequel il était bloqué, paradoxe qui avait créé une nouvelle entité, Zephyr. Personne qui allait être un acteur majeur sur la modification du temps. Tout sembla clair pour lui, pour exister Zephyr devait disparaitre, il était l’élément clé de ce paradoxe. Mais le savoir n’allait pas l’aider à faire son choix. Il avait un choix crucial à faire et le temps lui-même en sera impacté.

Lui qui voulait simplement s’abreuver de savoir et contempler le passé de ses propres yeux se retrouva face à un dilemme auquel il allait devoir faire face.  Deux solutions lui étaient possible : Aider la rébellion, libérer le peuple de ce règne ignoble ou les empêcher en sacrifiant Zephyr et ainsi sauver le souverain en place. Le choix était difficile, car quel que soit son choix, des sacrifices étaient nécessaires.

Il prit alors son cahier, le posa au sol, ferma les yeux et fit le vide dans sa tête. Il resta ainsi pendant une bonne vingtaine de secondes. Une fois de retour, il prit une grande bouffée d’air, puis se leva. Décidé sur son choix il partit en direction de la cabane de Zephyr, en laissant derrière lui son cahier de note.

Il avait ainsi pris sa décision, que sauvera-t-il ? ce passé ou son futur ? Va-t-il accepté de disparaitre pour un passé différent ou tenter restaurer son futur en sacrifiant ce passé ?

Et vous que choisiriez-vous ? Accepterez vous de vous sacrifier, de perdre votre existence même pour un passé en proie à un pouvoir corrompu, en sachant que celui-ci sera destitué dans un futur proche ? ou préfèrerez-vous restaurer votre futur en sacrifiant toute une communauté qui ne cherche qu’a amélioré la condition de vie d’un peuple ?

Le choix semble simple mais ne l’est pourtant pas tant, alors quelle serait votre choix, réfléchissez bien.


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